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> les princes de vegeta-sai, fanfic sur dbz: action et amour
fifiwaler
Ecrit le : Vendredi 09 Mars 2007 15h36
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Supa- Saiyajin 2

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est-ce que c'est possible que je fasse un copier-coller de la suite pour la mettre sur ce forum? si ça ne te dérage pas biggrin.gif
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Para_San
Ecrit le : Vendredi 09 Mars 2007 16h03
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Unregistered











Tant que les commentaires ME reviennent après...

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fifiwaler
Ecrit le : Vendredi 09 Mars 2007 16h04
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Supa- Saiyajin 2

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d'accor je te préviendrais alors biggrin.gif
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fifiwaler
Ecrit le : Samedi 24 Mars 2007 15h20
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Supa- Saiyajin 2

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voilà bon para san est d'accor que je continu à poster sa fic ici, donc la voilà



Chapitre 18 La fierté d’un père

Le roi Végéta faisait face à ses trois enfants, et prit peur un instant. N’étais-ce pas ce que Berdock lui avait prédit, avant d’être enfermé ?

Flash Back

Les gardes emmenaient Berdock, et le firent s’agenouiller et pencher la tête devant le trône où se trouvait le roi.

-Comment as-tu eu vent de cette météorite ? Comment as-tu su qu’elle frapperait Vegetasai ?

-Je l’ai su en même temps que tout le monde…

-Tu mens. Les rapports techniques rapportent que la capsule dans laquelle est partie mon fils a été lancée la veille du jour où tous nous l’avons appris. Comment l’as-tu su ? Tu fais partis de ceux qui ont orienté la météorite sur nous ?

-Je ne suis pas fou au point de détruire ma planète.

-TA planète ?

-La planète sur laquelle j’ai grandis, seigneur, la planète sur laquelle mon fils a vu le jour, la planète qui appartient à tous ceux qui y vivent.

-Comment l’as-tu su ?

Berdock ne répondit pas. Un garde lui fit relever la tête en l’attrapant par les cheveux, mais il n’eut pas plus de réaction. Son regard était perdu, et c’est d’une voix terriblement calme qu’il annonça alors :

-Vos enfants se dresseront contre vous… Votre chair et votre sang, par trois fois reniées, vous feront connaître votre perte…

-Enfermez-le.

Fin du Flash back

Végéta comprit alors comment cet homme avait eu vent de la météorite, comment il avait pu prévoir ce qui se passerait aujourd’hui; Bardock était un voyant, un médium, l’un de ces êtres mystiques qui pouvaient prédire l’avenir, et peut-être, changer le cours du temps… Et lui avait enfermer cet homme, qui aurait pu l’aider à devenir le plus grand souverain de toute la galaxie ! Enfin, il n’était pas trop tard…

Devant lui, se trouvaient ses trois enfants, terriblement calme. Rasana avait le regard décidé de ceux qui se battent pour une cause juste. Végéta avait quant à lui le masque de la haine.

Sûrement se battait-il pour venger les affronts qu’avait subit cette Terrienne. Quant à Carrot, il semblait le seul a hésité. Techniquement, il n’avait aucune raison de lui en vouloir.

Végéta regarda ensuite les enfants, derrière les adultes; ses petits enfants. Les deux fils de Rasana, qu’il avait déjà rencontrer dans le passé. Un petit aux cheveux lilas et qui, assit derrière Végéta, semblait confiant. Sûrement était-il persuadé que son père allait gagner contre le roi. Puis, les enfants de Carrot. Le plus vieux, déjà presque un adulte, le visage fermé et inexpressif. Les trois petits, dont les deux gamines qu’il avait déjà vu, et le petit, si semblable à Carrot.

-Notre papa, c’est le plus fort ! C’est lui qui va gagner ! crièrent les triplets, faisant sursauter le roi.

-Même pas vrai ! C’est mon papa qui va gagner ! cria le fils de Végéta.

-Papa est plus fort que ton père, Trunks !

-Même pas vrai ! La ferme Para, tu dis n’importe quoi !

-Sangohan ! Trunks m’a dit de me la fermer !

-Mais vous ne voyez pas que ce n’est pas le moment ? demanda le plus vieux des enfants de Sangoku, découragé. Nos parents vont se battre pour sauver Vegetasai, et vous penser encore à vous disputer !

-Ce sont encore des gamins, laisses-les… fit Merodo.

-Gamin ou pas, il serait temps qu’ils apprennent à se tenir…

-Vous allez vous battre, oui ou non ? s’écria Trunks.

-Trunks, calmes-toi, demanda Végéta. Laisses les adultes régler ça.

-Moi, quand je serai grand, je serai justicier !

-Ouais ! Trop classe ! s’écria Sangothen.

Le roi se tourna vers ses enfants et leva les mains en signe de paix.

-Allons, mes enfants… Nous pouvons régler cela sans nous battre… Nous avons le même sang…

-Comme si cela changeait quelque chose pour toi… fit Rasana. Que je sois de ton sang, que tu m’ai entraînée durant cinq ans, cela ne t’a pas empêcher de m’envoyer à l’autre bout de la planète, de me renier, parce que j’étais une fille…

-Que l’on soit de ton sang ne t’a pas empêcher de nous faire du tort, de détruire nos vies, ajouta Végéta.

-Que je sois de ton sang ne t’as pas empêcher de m’arracher des bras de mon frère pour m’envoyer dans une famille étrangère, de ne pas te soucier de moi, termina Sangoku.

-Je l’ai fais pour vous protéger, mes enfants… Mes chers enfants… Comment pouvez-vous croire que j’ai fais cela dans le but de vous nuire ?

-Vouloir tuer Bulma, c’était pour me protéger, je suppose ? demanda Végéta avec sarcasme.

-Cette femelle ne pouvait pas devenir reine, te donner d’enfants… Je voulais seulement protéger ta place sur le trône ! Tu étais mon héritier, mon seul héritier, puisque Carrot avait disparu…

-Tu voulais tuer ma femme pour une idiotie de trône, et je devrais te remercier, peut-être ?!?

-Végéta, cesse de faire l’enfant…

-Si tu m’aurais laissé faire… Si tu m’aurais laissé tranquille… Bulma pouvait très bien devenir reine, et me donner des enfants… La preuve… La preuve, c’est mon fils. Mon petit garçon, qui bien qu’il soit un demi-saïyen, un bâtard selon toi, est capable de devenir Super Saïyen et est donc plus fort que toi, qui aurait oser le juger sur sa demi-race…

-Allons Végéta… C’est mon petit-fils, pourquoi lui aurais-je fais du mal… Comment faire du mal a un enfant aussi adorable, de toute façon ?

Le roi, sachant que devant ses enfants il n’avait aucune chance, tentait de gagner du temps jusqu’à ce que le garde arrive, suivant les indications qu’il avait laissées à Maron. Trunks, quant à lui, souriait en entendant son père. Cela lui faisait plaisir de savoir que son père le trouvait aussi fort que ça ! Jamais le petit n’aurait cru être plus fort que son grand-père ! Il se leva de l’endroit où il était assit pour étreindre son père, le remercier de sa fierté et lui montrer que lui aussi l’aimait… D’accord, son père ne l’avait pas dis, mais ses paroles le démontraient tellement…

Rasana n’eut pas le temps de faire un geste lorsque Trunks passa devant elle, les yeux fermés, cherchant son père. Déjà, le roi des saïyens avait saisit son petit-fils par la gorge et le tenait dans les airs.

-Un geste, et je lui explose la tête !

Végéta serra les poings avec rage, alors que Trunks l’appelait en pleurant.

Ne t’inquiètes pas, Trunks… Ne t’inquiètes pas… Papa est là… Il ne t’arrivera rien… Je te le promets…

Les enfants avaient ouvert les yeux en entendant l’exclamation du roi, se devinant que cela ne fonctionnait pas comme les adultes l’espéraient. Ils eurent la mauvaise surprise de voir leur cousin entre les mains du roi. Les fillettes éclatèrent en sanglots, alors que les garçons serraient les poings en se retenant de ne pas sauter sur l’homme pour délivrer Trunks.

Ce dernier se débattait en hurlant et en appelant son père à l’aide. Le roi le regardait avec un sourire mauvais.

-C’est donc ce vermisseau que tu aimes tant, Végéta ? Ce minable incapable de se défaire de ma poigne ? Et tu es fier de ça ? Et tu oses dire qu’il est plus fort que moi ? Ce misérable bâtard ?

Trunks ouvrit de grands yeux en entendant les paroles de son grand-père et cessa de remuer et de crier. Vermisseau ? Minable incapable ? Misérable bâtard ? Il allait voir ce qu’il allait voir, ce méchant roi ! Trunks se concentra, et ses yeux se mirent a briller bleu alors que ses cheveux devenaient blond et qu’une lumière apparaissait autour de lui.

-….TU VAS VOIR SI JE SUIS UN MINABLEEEEEE !!!!!!

Trunks lança son poing à la rencontre de la mâchoire de son grand-père, qui recula, surpris, laissant l’enfant retomber au sol. Trunks fit face à son grand-père, enragé.

-Je suis pas un minable ! C’est papa qui m’a entraîné avec mon oncle Sangoku ! Ce sont les plus forts de la galaxie !!! De tout l’univers ! C’est le plus fort, et le meilleur des papas ! Toi, t’es rien du tout ! T’es pas fort, t’es pas un bon papa, t’es pas un bon roi ! T’étais même pas un bon mari pour grand-maman ! Tu l’as remplacé par pleins de madames que t’aimais même pas ! Pleins de madames que t’avais enlever, en plus ! T’avais même enlevée ma maman à moi ! Tu l’as fais pleurer ! Tu lui a fais du mal ! T’a tout rater ! T’es qu’un pauvre type !

Végéta sourit, ému, en entendant les mots de son fils.

-Trunks…

L’enfant tourna la tête, et perdit son air colérique en voyant son père.

-Papa !!

Il sauta au cou de Végéta, qui serra son fils contre lui, caressant ses cheveux blonds. Il eut un sourire amusé en voyant la tête de son père, avant de murmurer à l’oreille de son fils :

-J’ai eu peur pour toi, tu sais… Mais je n’avais aucune raison, pas vrai ? Tu es assez fort pour té défendre… Je suis fier de toi, mon fils…

Trunks leva vers son père un regard ébahi de reconnaissance. C’était la plus belle journée de ses longues 6 années de vie !

-Pitié, je serai malade… fit le roi.

-Tu as oublié ce qu’était l’amour, trop occupé à accumuler du pouvoir, fit Rasana. Tu n’as pas compris que c’était l’amour qui donnait du pouvoir… Le pouvoir de protéger les gens que l’on aime. Allons-y, mes frères. Vengeons nos enfances malheureuses, la malheureuse vie de notre mère.

Végéta déposa Trunks au sol, avant qu’il ne soit entraîner dans l’étreinte des cousins et des cousines rassurés de le voir sain et sauf. Les trois enfants du roi s’approchèrent de lui, leurs cheveux blonds flottant dans le vent, leurs yeux bleus fixant le roi avec calme.

-A…Allons… fit le roi. Vous n’allez quand même pas tuer votre père ?

-Tu as voulu tuer mon fils. Prépares-toi à mourir.

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fifiwaler
Ecrit le : Samedi 24 Mars 2007 15h22
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Supa- Saiyajin 2

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Chapitre 19 Le combat

Les enfants reculèrent, laissant place à leurs parents, bien décidés à en finir avec le roi. Les jumelles prirent les mains de Trunks en les serrant dans les leurs, et le bambin sourit à ses cousines. Elles avaient eu peur pour lui, sûrement.

Végéta s’assura que son fils était en sécurité cette fois, et chacun leur tous, Sangoku et Rasana firent de même, puisant dans les regards de leurs enfants la force d’en finir. Par amour pour les enfants, ils avaient réussit à briser le cercle de la violence.

Lorsqu’ils croisèrent ensuite le regard de leur père, haineux, hautain, et qu’ils y virent la différence avec le regard qu’ils venaient eux-même d’échanger avec leurs enfants, ils surent que jamais ils ne regretteraient la décision choisie.

-Choisis. Souhaites-tu mourir dans l’honneur en te battant, ou alors assassiné comme un moins que rien ?

-Essais donc de me tuer, Végéta.

Et le roi lança vers ses enfants une boule d’énergie alors qu’il s’envolait. Voyant la poussière générée par son attaque, il sourit. Maintenant que ses enfants étaient morts, il allait pouvoir tuer les bâtards de Végéta et de Sangoku ainsi que Merodo, déjà trop vieux pour être influençable, et éduquer Regio a être son héritier.

Il perdit son sourire en voyant la poussière retomber, et ses trois enfants le regarder.

-C’est tout ce que tu sais faire ? demanda Rasana avec ironie. Nous n’aurons même pas besoin de devenir Super Saïyen pour te tuer…

Aussitôt dit, les trois perdirent leur aura de puissance, ainsi que leurs yeux bleus et leurs cheveux blonds. Le roi fut insulté et furieux contre lui-même. Il ne méritait même pas qu’un Guerrier Légendaire se batte contre lui !

Furieux, il chargea son fils ainé. Le prince héritier eut un sourire mauvais, et évita son père. Végéta sourit cruellement, et s’amusa un moment à laisser son père l’attaquer, se contentant de l’éviter. Durant ce simili-combat, Sangoku et Rasana jouaient à roche-papier-ciseau afin de savoir qui serait le prochain a affronter leur père.

Un grand bruit se fit entendre, et ils virent la garde royale arriver en faisant exploser un mur. Les trois enfants du roi restèrent un moment surpris, moment qui ne dura pas en voyant Sangothen et Trunks sauter sur les gardes en poussant un cri de guerre. Les jumelles, Regio, Merodo et Sangohan les suivirent quelques instants plus tard. Sangohan jeta un coup d’œil à son père, son oncle et sa tante, et leva un pouce dans leur direction, avant d’éliminer un garde.

L’un après l’autre, les gardes se retrouvèrent dans l’incapacité de se battre. Certains se retrouvèrent aveugle momentanément grâce à Aïlyané et sa technique de la Morsure du Soleil, d’autres furent assommés par Merodo, Sangohan et Regio, alors que Trunks et Sangothen coinçaient les soldats entre eux et se les renvoyaient à grand coup de poing. Paradisianne, pour sa part très rapide, faisait semblant d’être morte de peur, et une fois qu’un garde essayait de l’attaquer, elle le contournait à la vitesse de l’éclair pour tirer sur leur queue de singe. Les soldats se retrouvaient ainsi privés de forces et s’évanouissaient au sol.

Ainsi, les 340 meilleurs éléments de la garde du roi furent mit K.O. par 7 enfants. Le roi assista du coin de l’œil, impuissant, à la défaite de sa garde. Ces idiots, qui devaient le sauver, étaient incapables de seulement sauver leur propre peau. La plupart étaient inconscient et les autres, aveugles, erraient comme des mendiants.

-Lequel de nous portera le coup fatal, mes frères ? demanda Rasana.

-Ohhhh… Tu en as marre de jouer, Rasa ? demanda Végéta.

-Plutôt, oui. J’ai hâte d’en avoir finis avec cette histoire.

-Très bien. Allons-y.

-Quoi, les trois ensembles ? demanda Sangoku. Mais il n’y survi…

-Quoi ? demanda Végéta, agacé. Il n’y survivra pas ? C’est ce que tu voulais dire ? Tu ne viens pourtant pas d’arriver, Sangoku ! Tu sais très bien que le but de cette expédition était de le tuer !

-Ah ? Oui… Maintenant que tu me le rappelles…

Végéta et Rasana levèrent les yeux au ciel. Autant ils aimaient leur petit frère, autant son inattention leur tombait parfois sur les nerfs.

-Allons-y. J’en ai marre, fit Rasana.

Les trois levèrent la main, et commencèrent à former une boule d’énergie. Le roi comprit que son heure était venue. Tout comme l’avait prédit Bardock, il allait connaître la fin par sa chair et son sang.

Les trois boules le frappèrent de plein fouet, et il s’effondra au sol. Il agonisa un instant, avant de rendre son dernier soupir.

Sangoku et sa sœur s’éloignèrent, mais Végéta s’approcha du cadavre de son père. Il se pencha pour contempler ce visage si semblable au sien.

-Ça aurait pu être différent. J’espère que tu t’en rends compte.

Il avança sa main et ferma les yeux de son père, avant de fouiller sous sa tunique et prendre le médaillon royal. Il prit ensuite la bague du roi. Puis il se releva, tourna le dos au cadavre et se dirigea vers sa famille.

-Tout est terminé.

Ils se dirigèrent vers le château et furent intercepté par des gardes.

-Le roi est mort.

Et comme preuve, Végéta montra la bague à son doigt. Les gardes le laissèrent passer. Une fois à la salle du trône, la famille se réunie afin de discuter de ce qui adviendrait de Vegetasai.

-Bien que le trône me revienne, ma vie est sur Terre, avec Bulma.

-Ma vie est aussi sur Terre, avec Chichi et mes enfants, dit Sangoku.

-Moi, je… fit Rasana.

Elle semblait hésité.

-Tu vas rester ici, tatie ? On ne se verra plus ? demanda Para. On ne pourra plus jouer avec Regio et Merodo ?

La Saïyenne hésita un long moment.

-…Moi, je n’ai pas envie de perdre ma famille, maintenant que je l’ai trouvée… mais je n’ai pas trop le choix maintenant, non ? L’un de nous doit rester ici…

-A moins de nommer quelqu’un responsable de Vegetasai en notre absence, fit Sangohan.

Tous se tournèrent vers lui.

-Bin… On reviendra, non ? Je veux dire… C’est notre planète… Et comme le roi est mort, plus rien ne nous empêche d’y venir lorsque nous voulons ? Le trône pourrait toujours revenir à Végéta, mais en son absence, quelqu’un administrerait le royaume…

-Comment trouver quelqu’un de confiance ? Quelqu’un qui ne nous trahirait pas ? demanda Sangoku.

-…Je crois connaître quelqu’un… fit Rasana. Garde !

Un homme entra.

-Oui, princesse ?

-Ramenez le prisonnier de la prison… 45, je crois.

-…Ce… Cet homme ? Ce traître ?

-Ramenez-le, fit Rasana avec un signe d’ennui.

Le garde sortit, et Végéta se tourna vers Rasana.

-Un traître ? Tu crois qu’un traître pourrait nous aider ?

-Son seul crime fut d’avoir sauver une vie.

L’homme entra, soutenu par un garde. Ses longs cheveux sales cachaient son visage, ses vêtements étaient déchirés et sales, l’homme était maigre et faible.

-Relevez la tête, fit Rasana gentiment. Votre calvaire est terminé.

L’homme leva la tête, et tous furent surpris de voir la ressemblance avec Sangoku.

-Qui êtes-vous ? demanda t’il, surpris.

-Tu dois être Carrot, n’est-ce pas ? Tu es vivant, merci…

-Cet homme, Sangoku, est celui à qui tu avais été confié à ta naissance. C’est cet homme qui t’a envoyé sur Terre.

-Et tu crois que cet homme mériterait notre confiance ? demanda Végéta.

-Mon défunt époux à travailler dans son équipe durant plusieurs mois, et prétend que Bardock est sûrement le Saïyen le plus fidèle à Vegetasai, à défaut de l’être à son roi. C’est son épouse, Camelia, qui m’a aidé à quitter la planète pour aller vous retrouver.

Végéta regarda l’homme dans les yeux.

-Que diriez-vous si je vous annonçais que le roi est mort ?

-Que Vegetasai pourrait enfin retrouver la liberté…

Végéta montra la bague a son doigt. Bardock tomba a genoux, les larmes aux yeux, et baisa la bague.

-Vous serez un meilleur souverain que votre père…

-Je ne serai pas roi.

L’homme leva les yeux vers lui.

-Prince…

-Nous retournons vers notre planète d’adoption. Nous reviendrons ici de temps en temps, mais nous aurons besoin d’un représentant, qui nous tiendra au courrant et veillera sur nos affaires. Ma sœur semble croire que vous pourriez être cet homme.

-Qui ? Moi ? Sans vouloir parler contre la princesse, elle me tient en trop grande estime… C’est une tâche beaucoup trop importante et noble pour un guerrier de troisième caste comme moi.

Végéta consulta du regard son frère et sa sœur, qui hochèrent la tête.

-Au contraire, je crois que vous seriez parfait pour cette tâche. Votre humilité et votre espoir que quelqu’un puisse faire mieux démontre que vous souhaitez le meilleur pour cette planète, et donc, que vous ferez au mieux. Nous passerons deux semaines ici, et durant ces deux semaines, tout sera mit en place pour vous donner pleins pouvoirs durant notre absence.

Végéta ordonna de préparer quatre appartement; l’un pour son fils et lui, un pour la famille de Rasana, un pour la famille de Sangoku, et l’un pour le nouvel Intendant, où il habiterait désormais avec sa femme pour s’occuper de Vegetasai en l’absence des souverains.

Les servantes se dépêchèrent a accéder à la demande du nouveau roi. Une fois cela fait, ils parlèrent un long moment dans la salle du trône. Des servantes vinrent ensuite les chercher pour les conduire aux appartements. Un garde avait été envoyé chercher la femme de Berdock. Végéta recommanda son fils à une servante et assura l’enfant qu’il reviendrait bientôt.

Lorsque sa famille se fut éloignée, il prit le chemin du harem du roi. La nouvelle s’était déjà répandue de la mort du souverain, et Végéta entra dans les gigantesque appartements pour voir les épouses du suzerain éplorées. Maron, en le voyant, sauta sur lui pour lui donner des coups de poings.

-Vous l’avez tuer !

-Cessez donc de pleurer. Vous êtes libres à présent, libre de retourner sur Terre.

-Qu’est donc la liberté, sans l’homme que l’on aime ? demanda une femme, malheureuse.

Non, Végéta ne comprendrait jamais comment toutes ces femmes avaient pu aimer un tel tyran…

Il quitta le harem et rejoignit la chambre de sa sœur, pour voir s’ils étaient bien installés. Rasana le rassura. Il alla ensuite voir son frère, qui parlait dans le salon avec son fils aîné.

-Tout vas bien, ici ?

-Tout vas bien, Végéta. Les petits dorment.

-Ceux de Rasana aussi…

-Ils étaient épuisés, sourit Sangoku. Ils se sont bien battus.

-Mmmm… Ouais. Ils nous ont bien aidés. Bon, je vais rejoindre Trunks.

-Très bien. A demain !

Végéta sortit des appartements de son frère, et le serviteur qui l’avait guidé aux chambres depuis le harem s’empressa de le mener à ses appartements. Végéta resta un moment surprit, bien que cela ne parut pas dans son visage. C’était les appartements qu’il avait occupé toute sa vie. Rien n’y avait changé, depuis le départ précipité vers la Terre. Il renvoya le serviteur, puis s’approcha. Cette chambre lui rappelait tant de souvenirs. Il avait l’impression qu’il allait entendre la voix de Bulma depuis la chambre, et qu’il allait y entrer pour la voir parler et rire avec Naïade.

Il entra dans la chambre pour voir son fils endormit dans le lit. Il sourit. L’enfant n’avait pas voulu dormir dans les chambres plus éloignées, celles qu’avaient occupées sa mère et Naïade. Il avait préféré rester près de son père. Un instant, Végéta voulu aller porter son fils, mais il se retint. Si ça pouvait faire plaisir à son petit bonhomme… Il retira son chandail, et s’étendit dans le lit. Trunks se colla contre lui en dormant.

-Pa…pa…

Végéta eut un sourire, tira le drap et passa un bras autour de son fils. S’il serait arrivé quelque chose à son bébé…

--

...Bulma l'aurait tué !

Voici donc le chapitre 19 des Princes de Vegetasai ! J'espère qu'il vous a plu, et merci pour toutes vos reviews, je suis super contente ! Je travaille actuellement sur le chapitre 21, donc vous voyez bien que je ne vous oublie pas. Petit SPOILER... Je continuerai finalement ma fic jusqu'à l'âge adulte des 4 mômes, c'est à dire que l'on verra Sangohan avec Videl et Satan, que Bra fera son apparition. Cependant, la deuxième partie se centreras plus sur les enfants que sur Sangoku, Végéta et Rasana, même si on les verras encore.

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fifiwaler
Ecrit le : Dimanche 25 Mars 2007 18h40
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Chapitre 20 Administrer le royaume

Lorsque Végéta s’éveilla ce matin-là, deux yeux bleus le regardaient avec attention. Il referma aussitôt les yeux.

-Non non non ! cria Trunks. T’es réveillé ! Je t’ai vu ! T’as ouvert les yeux ! Debout, papa ! J’ai faim, moi !

Sachant qu’il ne dormait plus avec les cris de son fils, Végéta décida de se lever. Il s’habilla, grognant un peu contre sa musculature qui ne rentrait plus dans ses anciens habits royaux. Il haussa les épaules. Tant pis. Il remit ses vêtements habituels, gardant seulement la cape royale avec l’insigne de la famille. Trunks le regardait avec attention.

-Papa ?

-Mmmh ?

-T’as trop la classe.

Végéta sourit au compliment de son fils.

-Allez viens toi, allons déjeuner.

Il entra dans la salle à manger pour voir la famille de Sangoku installée déjà. On pouvait compter sur le père pour trouver la cuisine n’importe où dans le château… Les triplés accueillirent Trunks à grands cris, et il rejoignit ses cousins. Végéta prit place à côté de son frère, et le salua, ainsi que Sangohan.

-Où est Rasana ?

-Enhore houchée shûrement, fit Sangoku, la bouche pleine.

-…T’es dégoûtant.

-Ésolé…

-Il faudra faire venir les couturiers royaux aujourd’hui…

-Pourquoi ? demanda Sangohan.

-Parce qu’il est hors de question que l’on se montre devant le peuple habillé comme ça. Berdock non plus, d’ailleurs. Et il faudra aussi faire venir les joailliers… Les enfants doivent aussi avoir leur emblème royal en médaillon. Cela leur permettra d’aller et venir à leur guise sur Vegetasai sans risquer de problème. Ça me fait penser que tu n’en as pas non plus, Sangoku…

Il lui tendit celui qu’il avait enlevé sur le cadavre de leur père.

-On va avoir des nouveaux vêtements ? demanda Aïlyané.

-Oui, princesse. Tu es une princesse maintenant, alors tu dois être bien habillée quand tu apparais devant le peuple.

-A ce que je vois, tu penses à tout, fit une voix.

Ils se tournèrent pour voir Rasana et ses fils, ainsi que Berdock. Ce dernier avait à nouveau une allure présentable. Ses cheveux étaient propres et plus court, sa barbe était rasée et il portait des vêtements normaux pour un Saïyen. Une femme suivait derrière lui.

-Je n’ai pas le choix de penser à tout cela, Rasana. Il faudra aussi faire créer une chevalière, symbole du pouvoir donné par le roi à l’intendant. Une fois vêtements et bijoux fait, il faudra faire une apparition publique, afin d’expliquer ce qu’il en est et ce qu’il adviendra. Nous avons deux semaines pour tout réglé.

-C’est tout ? demanda Rasana, amusée.

-Non. Il nous faudra aussi sélectionner deux scientifiques qui viendront avec nous sur Terre afin de créer un outil de communication qui reliera Vegetasai à la Terre. L’un des scientifiques restera à Capsule Corporation afin de s’assurer de la communication, l’autre retournera sur Vegetasai afin de faire fonctionner la machine ici. Il y aura des nouvelles des deux côtés chaque semaine, plus s’il y a problèmes.

-Vous êtes sur que vous ne préférez pas rester ? demanda Berdock. Je suis sur que vous feriez un excellent roi…

-La décision est prise.

-On ne peut pas rester, expliqua Trunks. Maman serait trop triste, toute seule sur Terre !

-Notre maman aussi, dit Paradisianne.

-Tu crois que maman nous attend ? demanda Sangothen.

-Bien sur que oui, le rassura son père. Ne t’inquiète pas.

-Comme vous pouvez le voir, les enfants sont trop jeunes pour être séparés de leur mère, fit Végéta. Elles ont des vies et des familles sur Terre et ne peuvent en partir. Quant à nous, nos vies sont avec nos familles.

-Et moi, je refuse d’être à nouveau séparée de mes frères, ou de séparer mes enfants de leurs cousins. La décision d’avoir un intendant pour nous représenter ici est une excellente idée, et je suis persuadée que notre choix en votre personne est excellent, Berdock, dit Rasana.

-Chéri… J’ai confiance en toi, dit la femme à côté du Saïyen. Tu as toujours souhaité le meilleur pour la planète.

-Camelia…

-Bon, tout est décidé, fit Végéta. Rasana, pourrais-tu t’occuper de faire venir les couturiers et les joailliers ? Je m’occupe de sélectionner les deux scientifiques.

-Très bien. Rendez-vous a 14h00 dans la salle du trône.

-Et nous ? On fait quoi ? demanda Sangoku.

-Toi, tu t’occupes des mômes. J’emmène Trunks avec moi, mais tu gardes les tiens et ceux de Rasana.

-Et oh ! Pourquoi c’est moi le baby-sitter !

-Tu ce connais pas la planète, et ne peut rien faire pour nous aider.

Sangoku croisa les bras.

-Je boude.

-Et bien boudes, mais si mes fils me disent que tu as été méchant avec eux… fit Rasana.

-Ehhhhh ! Pourquoi je serais méchant avec mes neveux, hein!

-J’en sais rien. Pour te venger ?

-Pas sur des enfants, quand même !

-C’est à se demander… fit Végéta. T’es gamin toi-même !

-Végéta… TU VAS LE REGRETTER !!!! hurla Sangoku.

Les triplés et Sangohan sautèrent sur leur père pour le retenir, mais il les repoussa rapidement pour sauter sur Végéta. Berdock et Camelia eurent peur un instant de voir une bagarre, mais ils furent soulagés et surpris de voir Sangoku chatouiller l’héritier du trône. Qui aurait pu croire que le prince Végéta était chatouilleux… ?

-Bon, ça suffit Sangoku, il a compris, je crois… fit Rasana après un moment.

Végéta se dégagea rapidement, s’éloigna de son frère et tenta de replacer ses vêtements, tout en jetant un regard mauvais à son frère.

-Roohhh… Mais fais pas ta mauvaise tête… fit Sangoku, amusé.

-Ne t’avise plus JAMAIS de faire ça en public… J’ai l’air de quoi maintenant !

-… D’un gentil grand frère ?

-Fiches-moi la paix. Tu pourras dire adieu à tes cadeaux de Noël pour les vingt prochaines années !

Sangoku prit un air triste, avant de se tourner vers ses enfants.

-Et vous quatre… Vous êtes des traîtres !!!!

Il attrapa Aïlyané et Sangothen et les renversa par terre, les chatouillant. Paradisianne couru se cacher derrière Regio, lui-même caché derrière son grand frère. Sangohan se mit en position de défense.

-Je peux vous laisser avec ce fou ? demanda Rasana à Merodo.

-On devrait survivre, sourit-il, amusé.

-Si vous entendez hurler dans tout le château, vous en faites pas, c’est juste moi parce que papa me chatouille, fit Paradisianne, bien blottie dans les bras de Regio.

Rasana sourit, puis quitta la pièce. Végéta leva les yeux au ciel, puis se tourna vers son fils.

-Prêt ?

-Je te suis, papa !

Trunks prit la main de son père afin de le suivre dans ce grand château, laissant ses cousins et cousines face à la vengeance de Sangoku.

-Au fait, papa…

-Mmmhhh ?

-Parrain est cinglé…

-Mmmm… Ça doit être le coup qu’il a reçu sur la tête quand il était bébé…

-M’ouais… N’empêche, je plains les triplés et Sangohan de devoir l’endurer.

-Eh, tu parles de mon petit frère, là… Et de ton oncle au passage… Reste poli, quand même.

-Ok, papa.

Ils rejoignirent les laboratoires afin de rencontrer les scientifiques saïyens. Alors que Végéta expliquait son projet, Trunks inspectait les machines. Il fronça les sourcils. Si les prototypes de vaisseaux et les armes étaient au point, tout ce qui était inventions utiles laissait vraiment à désirer ! Il sortit une capsule de sa poche et la lança pour prendre son coffre à outils. Il se glissa sous une machine devant, supposément, emmagasiner la foudre afin de créer une source d’énergie.

-L’antenne n’est même pas reliée au sas de réception… Le contenant n’a pas de sceau, l’électricité sort par le tuyau reliant le sas et le contenant… La machine est trop grosse pour la grosseur du contenant… L’antenne n’est même pas assez longue… C’est quoi, ça ? Des bandes de caoutchouc ? Ils en auraient pas besoin s’il y avait un sceau… Un bon en caoutchouc, et l’électricité ne se sauverait plus… Beurk… Un vieux pain moisi… Quelqu’un a du chercher son dîner…

-Trunks ? Qu’est-ce que tu fais ?

Trunks sortit de sous la machine pour voir son père le regarder, ainsi que plusieurs scientifiques, sont plusieurs prenaient des notes.

-Bin… Je regardais leurs machines…

-…Ta mère n’aurait jamais du t’initier aussi jeune…

-Maman m’a initié à la mécanique, toi au combat. Vous êtes quittes.

-Votre fils est très intelligent, votre majesté… fit un scientifique. Il retient de votre sang, cela est évident…

-Il a l’intelligence de sa mère, le contredit Végéta. Il est demi-saïyen, et retient de moi sa grande force, c’est vrai… mais sinon… Il est le portrait de sa mère…

-Et c’est pour ça que tu m’aimes fort fort fort, parce que je ressemble à maman et que c’est ton amoureuse ! lança Trunks avec amusement.

Végéta ne nia pas.

Il était 14h00 et tout le monde était dans la salle du trône. Une vingtaine de couturiers étaient là, et on avait déjà séparés les groupes. Les trois enfants du défunt roi avaient chacun leur propre modèle, celui de Végéta étant le plus luxueux car il était l’héritier. Sangohan et Merodo portaient un autre modèle. Sangothen, Trunks et Regio un autre, les jumelles avaient la même robe d’apparat, Berdock avait lui aussi un costume neuf, mais moins luxueux que celui de la famille royale. Même sa femme, Camélia, allait avoir une robe neuve. Les couturiers prirent les mesures, puis repartirent. Le lendemain matin, les habits étaient prêts. Les couturiers avaient travaillé toute la nuit. Le soir-même, un joaillier apportait 7 médaillons avec l’emblème royal, ainsi qu’une chevalière crée spécialement pour l’intendant.

La famille royale ainsi que Berdock étaient prêt pour leur première apparition publique.

--

a suivre...

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Ecrit le : Mardi 10 Avril 2007 11h24
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Supa- Saiyajin 2

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Chapitre 021 Apparition officielle

Les Saïyens se pressèrent au pied du Balcon d’Apparition, là où le roi s’adressait à son peuple. Des messagers avaient fait le tour afin de prévenir tout le monde que le nouveau Roi ferait sa première apparition. Les sujets se demandaient qui pouvait bien revendiquer le trône ainsi. Seul le prince Végéta ou sa sœur Rasana en aurait le droit. Végéta avait disparu, Rasana était une femme, et ne pouvait donc pas être ce « roi ». Quel imposteur avait donc réussi à tuer leur roi afin de prendre sa place ? Quel mécréant voulait commander au puissant peuple des Saïyens ?

Ceux qui n’avaient pu se déplacer avaient réglés leur fréquence de leur indicateur de puissance sur celle d’une connaissance présente. Chacun laissait son micro ouvert, offrant ainsi à tous la chance d’entendre le discours.

Enfin, un homme apparut sur le balcon, un soldat de la Garde Royale. Un de ces incapables qui n’avait pu défendre le roi.

-Veuillez acceuillir notre nouveau souverain, le Roi Végéta !

Chacun resta surpris. Mais… Le roi était mort ! Comment pouvait-il être le nouveau roi ? Ils ne comprirent qu’en voyant le visage de ce nouveau monarque. Le prince Végéta. L’héritier.

Leur sauveur.

Le peuple en liesse se mit à acclamer leur nouveau roi, qui après tout n’était pas un imposteur ou un brigand. Leur prince était revenu de son exil afin de sauver son peuple de la tyrannie du roi. Derrière lui se dressaient plusieurs silhouettes.

-Gens de Vegetasai ! lança Végéta. Votre cauchemar est terminé ! L’ancien roi est mort !

Des cris de joies et des acclamations retentirent.

-Gens de Vegetasai ! Afin de protéger son trône, mon père a séparer ses enfants, leur a donner a chacun une vie de misère ! Il a éloigné son peuple, sa famille et son propre cœur de ce qui rend réellement fort, de ce qui permet la transformation en Guerrer Légendaire. L’amour !

Chacun resta un moment à réfléchir aux paroles du prince. L’amour ? C’était une faiblesse, pas une force. Devant leurs yeux, les cheveux du prince devinrent blonds.

-C’est l’amour qui me permit de devenir Super Saïyen. L’amour, et la perte de ma queue.

En effet, ceux au premier rang ne voyaient pas d’appendice poilu autour de la taille du prince.

-L’amour est à la base de tout. Vegetasai l’a oublié depuis trop longtemps ! L’amour de son peuple, l’amour de soi-même, l’amour d’un partenaire, l’amour familial… Je vous présente aujourd’hui ceux qui ont vécus le même manque d’amour que moi-même. Ma sœur, Rasana, qui par amour pour notre peuple, est venue sur Terre nous chercher, alors que vous vivions une vie paisible avec nos familles. Mon frère, Carrot, que notre père prétendit mort et envoya chez un Saïyen pour assurer la succession du trône dans le cas où je fus tué. Carrot fut envoyé sur Terre lorsque son gardien apprit pour la météorite. L’expédition d’il y a 7 ans avait pour but de l’y retrouver. La mission a échoué.

Chacun demeura surpris. Ainsi donc, Carrot n’était pas mort ? Il était sur Terre ? Comment donc avait-il pu trouver son frère ?

-Lorsqu’il vint délivrer mon épouse, que le roi avait enlevée sur Terre, il me fut aisé de le reconnaître, surtout que ma femme m’avait parlé de son ami Terrien qui pouvait avoir des cheveux d’or et qui, dans sa jeunesse, avait une queue de singe. Nul doute, cet homme était un Saïyen, mon petit frère. Sur Terre, on le nomme Sangoku. Il était accompagné de son fils Sangohan, alors un gamin, il y a 7 ans…

L’adolescent s’approcha. Le peuple resta sceptique.

-Oui, Sangohan est ce que l’on appelle ici un « bâtard ». Pourtant, il peut devenir Super Saïyen aussi bien que son père et moi. Le fait qu’il soit métis ne le prive pas de la force d’un Saïyen. Afin de les sauver, alors qu’il fuyait avec ma femme, que mon père voulait faire tuer, j’ai été blessé, et ils m’ont amené avec eux sur Terre. J’ai vécu dans la famille de mon épouse, avec laquelle je suis réellement uni. Nous avons un fils de 6 ans, Trunks.

Merodo poussa Trunks qui avança, intimidé. Végéta posa une main sur son épaule.

-Je vous présente donc le prince héritier. Il ne ressemble pas à un Saïyen, je vous l’accorde. Malgré tout, à son jeune âge, il contrôle déjà la transformation en Guerrier Légendaire. En grandissant, il sera un adversaire redoutable. Un an plus tard, l’épouse de Sangoku lui donna trois enfants, le prince Sangothen, la princesse Aïlyané et la princesse Paradisianne.

Le peuple était sceptique. Ils devaient accepter ces 5 enfants de sang métis ? Leur futur roi devait être ce gamin aux cheveux lilas qui tremblait, accroché au pantalon de son père ?

-Il y a quelques mois, notre sœur vint nous rejoindre, nous annonçant son existence. Elle était accompagnée de ses deux fils, Merodo, 11 ans, et Regio, 5 ans. Après avoir été opérés pour enlever leurs queues, nous les avons entraînés, et ils sont devenus des Super Saïyens.

Le peuple vit alors toute la famille se transformer. Lors qu’il ne devait y avoir qu’un combattant tous les 1000 ans, ils se retrouvaient avec 10 tout à coup !

-Nous avons renversés le tyran, et pourtant, nous quitterons bientôt Vegetasai.

Des vagues de cris d’horreur se firent entendre.

-Peuple de Vegetasai, nos vies sont sur Terre. Pourtant, nous ne vous abandonnons pas. Nous laissons ici un représentant, un Intendant, qui assurera l’administration de Vegetasai pour nous. Il sera l’exécuteur de notre volonté. Deux scientifiques viendront avec nous sur Terre, créer une machine permettant la communication. L’un reviendra ici, l’autre restera avec nous. Des rapports venant des deux côtés se feront à toutes les semaines. En cas de crises, nous reviendrons aussitôt. Plusieurs voyages seront aussi organisés entre les deux planètes. Une alliance entre la compagnie de ma femme et cette planète seront faites, afin d’échanger au niveau des connaissances et des technologies. Laissez-moi vous présenter cet Intendant qu’à choisit la famille royale. Voici Berdock. Il fut chef de mission bien souvent dans la troisième classe, et fut emprisonné durant 7 ans pour le seul crime d’avoir envoyé mon jeune frère, qui lui avait été confié, sur la Terre pour le sauver de la météorite.

Plusieurs connaissaient Berdock, que l’on croyait mort depuis des années. Ceux-ci savaient qu’il avait à cœur le bien-être de Vegetasai, et que le choix du roi était bon.

-Gens de Vegetasai, vos malheurs sont terminés. Commence aujourd’hui un nouveau règne, celui de l’avancement. Nous ne sommes pas des brutes épaisses et sans cœur. L’Univers nous craint et nous considère comme des Barbares. A nous de leur prouver que nous sommes capable de technologies, d’unicité, d’adresse… mais surtout de tendresse. Les sentiments ne rendent pas faible. Au contraire, ils donnent une volonté intérieure de se battre pour défendre ceux qui nous sont chers. Nous partirons dans une semaine et demie pour retourner sur la Terre, mais Vegetasai reste en nos cœurs et mémoires. Commence une nouvelle ère, celle de l’avancement. Du dépassement.

Peu à peu, le peuple c’était laissé convaincre par les paroles du prince, qui était convainquant et démontrait une attitude noble. Une alliance avec la Terre serait peut-être bénéfique… Le roi serait loin, mais son remplaçant, son Intendant, était un homme d’honneur.

-Durant cette semaine et demie, Sangoku et les enfants visiteront Vegetasai. Qu’en tout temps, vous soyez prêt à exaucer leurs désirs. Qu’ils gardent un bon souvenir de notre monde. Peuple de Vegetasai, que cette nouvelle ère soit prospère.

Sur ces paroles, Vegeta se tut. Le peuple applaudit un moment, puis chacun s’éloigna. La famille royale resta un moment sur le Balcon, puis Rasana posa une main sur l’épaule de son frère.

-Tu as bien fait. Tu as l’assurance d’un grand chef.

-Cela ne serait que temporaire. SON sang coule dans mes veines, et je ne suis pas à l’abri de ses erreurs.

-C’est faut, Végéta, et tu le sais, fit Sangoku. La preuve… Tu n’agis pas envers Trunks comme lui avait agit envers toi.

Végéta planta son regard dans celui de son frère, sa main raffermissant la prise sur l’épaule de son fils, qu’il avait soutenu moralement depuis sa présentation au peuple.

-J’aime mon fils, voilà la différence entre lui et moi.

-Tu aimes aussi ton peuple. C’est une autre différence entre lui et toi.

-On peut aller jouer, maintenant ? demanda Sangothen, peu impressionné par ce qui venait de se passer.

Il s’était surtout ennuyé. Son oncle avait des mots beaucoup trop compliqués. Végéta eu un sourire.

-Allez jouer. Si vous vous perdez, demander le chemin. Ayez toujours vos médaillons au cou.

Les enfants coururent se changer, enfiler des vêtements typiquement terriens, et partirent à la découverte de cette planète. Trunks n’en revenait pas. Un jour, tout ça serait à lui ? Il serait le roi de tout ça ? Il ne savait pas s’il en serait capable…

--

a suivre. Sur mon ordi portable, j'en suis rendu au chapitre 29. J'arrive pas à y croire. Bientôt 30 chapitres. J'espèrr au moins que ça vous rends heureux ! Vous allez avoir la suite, c'est sur !

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Ecrit le : Mercredi 18 Avril 2007 17h54
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Chapitre 022 La découverte d’un monde

C’est accompagné de Regio et Merodo que les cinq métis découvrirent ce monde qui était le leur de par le sang de leurs pères. Merodo leur expliqua ce qu’étaient plusieurs bâtiments. Regio leur montra les endroits les plus chouettes à visiter. Plusieurs marchands voulurent s’approcher, trouvant étrange de voir sept enfants se promener ainsi sur Vegetasai. Les médaillons à leur coup, mais surtout le regard mauvais de Sangohan, les tinrent à l’écart.

Au palais, Végéta et Sangoku s’entraînaient, sous le regard admiratifs de Berdock et des techniciens de la salle d’entraînement. Plusieurs gardes et soldats étaient aussi venus assister à l’entraînement des princes, voir une véritable démonstration de pouvoir. Rasana parlait avec Camelia des modifications à faire dans le palais en leur absence. Cet endroit démontrait trop de mauvais souvenirs. Il était sombre, lugubre, et ne donnait pas envie d’y rester. Et encore moins d’y emmener des enfants.

Des marchands offrirent aux enfants un repas, et les jeunes Saïyens s’installèrent dans un jardin pour ce pique-nique improvisé. Sangohan et Merodo restèrent assit à parler, alors que les cinq enfants allaient jouer, courrant un peu partout dans ce parc. C’était l’un des seuls endroits ayant des arbres et de l’herbe dans la zone habitée. Regio leur proposa d’aller en campagne, et ils acceptèrent. Merodo et Sangohan les suivirent, et tous s’envolèrent, suivant leurs deux cousins. Le peuple vit les 7 enfants royaux les survoler, et ils furent surpris d’entendre leurs cris de plaisir. Sur Terre, on laissait donc les enfants jouer ? Sur Vegetasai, c’était interdit. Dès 3 ans, les enfants étaient entraînés à devenir des combattants. Avant cela, ils étaient enfermés dans un laboratoire, chaque jour, et on leur faisait passer des tests afin de mesurer la force. Les parents venaient les porter le matin, et les rechercher le soir.

Le prince Végéta avait raison. Peut-être que les Saïyens avaient oubliés ce qu’était l’amour, la tendresse. Combien d’enfants, une fois rendus grands, tuaient leurs parents sans seulement une réaction, sans seulement verser une larme ? Comment pouvait-il en être autrement, alors que jamais leurs parents ne les avaient embrassé, serré dans leurs bras, seulement regarder ?

Regio indiqua l’endroit où ils pouvaient se poser, ce qu’ils firent. Les enfants furent émerveillés par cet endroit où la nature était encore toute puissante.

-C’est beau ! s’écria Paradisianne.

-On se croirait revenu à la maison, fit Trunks.

-C’est vrai, fit Sangohan.

-Il existe plusieurs grandes villes habitées, mais la plus grande partie de Vegetasai est sauvage. C’est plus utile les nuits de pleines lunes, lorsque l’on devient des Oozurus, que de détruire toutes les villes… expliqua Merodo.

-C’est bien plus beau la campagne ! s’exclama Sangothen. Y’a pleins de petites bêtes partout !

-Toi et tes petites bêtes… fit Aïlyané.

-Ohhh, regardez, un Nazogot ! s’exclama Regio.

-Un quoi ? demanda Trunks.

Merodo pointa un petit animal de couleur bleu pâle, semblable à un petit lézard, mais dont les la crête ressemblait à celle d’un coq, mais bleu foncé. L’animal possédait aussi des petites ailes de démons.

-T‘es trop mignonnnn toi !!!! s’écria Sangothen courrant vers l’animal.

-C’est repartis… firent ses sœurs.

-Tu pourras pas le prendre. Les Nozogot n’aiment pas les humains. Ils sont sauvages, fit Regio.

Sangothen attrapa facilement l’animal, qui lui mordit la main. Fronçant les sourcils, Sangothen lui mordit une patte. Le lézard ailé sembla reconsidéré la question, et lécha la morsure qu’il avait infligé.

-Hihi, tu chatouilles ! rit l’enfant.

Il l’enroula autour de son cou.

-Je vais t’appeler Toti ! Regardez mon nouvel ami ! Il s’appelle Toti ! Il est mignon, hein ?

-Il est tard, on va devoir rentrer, fit Sangohan.

-Toti, je vais pouvoir te présenter à mon papa ! Ma maman est pas là, elle est sur Terre…

Ils s’envolèrent pour retourner en ville. Ils arrivèrent pile pour le repas, et Végéta se montra surpris de la trouvaille de son neveu. Lui n’avait jamais réussit a apprivoiser un Nozogot, qui avait tous eu pour manie de lui mordre le nez. Ce fait avait bien fait rire les enfants, tous essayant d’imaginer Toti agrippé au nez de Végéta.

Le repas terminé, chacun vaqua à ses occupations. Les cinq petits allèrent jouer dans le château à cache-cache, Merodo alla s’entraîner avec les adultes et Sangohan se dirigea vers la bibliothèque du château. Il s’installa dans un fauteuil avec un livre, qui parlait de l’Histoire des Rois Saïyens.

Il resta un long moment à lire, en apprenant plus sur ses ancêtres. L’histoire de Vegetasai et de ses souverains était très intéressante. Tout à coup, il sentit qu’il était observé, et releva la tête. Un vieil homme le regardait.

-Que me voulez-vous ?

-Prince… Je… Je crains fort d’être messager de mauvais augure…

-Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

-Je m’appelle Ratsu, je fus le précepteur de votre oncle durant sa jeunesse. Je vous apporte une mauvaise nouvelle…

-Parlez.

-L’une des femmes du harem de votre grand-père a très mal pris la mort de l’ancien roi, et…

-Et ?

-Elle a engagé un mercenaire pour vous le faire regretter, à tous…

-Il ne sera pas assez fort pour nous tuer, fit Sangohan.

-Cela n’est pas son but… Il est parti sur Terre, afin d’y détruire vos familles, amis, et tout ce monde que vous aimez…

Sangohan se releva, paniqué.

-Quoi ?!? Mais comment savez-vous cela ?!? Vous êtes dans le complot ?!?

-Je les ai entendu en parler hier soir… Je n’ai pu vous approcher auparavant… Le nouveau roi, son frère et sa sœur sont toujours entourés… Vous avez passé la journée avec les enfants, et je craignais de les effrayer, ou qu’ils répètent la chose, et que personne ne le croit…

Sangohan tira le vieil homme derrière lui, et ils entrèrent dans la salle d’entraînement.

-Ratsu ? demanda Végéta. Je suis heureux de te voir toujours en vie.

-Mon seigneur…

-Il faut rentrer sur Terre, fit Sangohan.

-Quoi ? Qu’est-ce qui te prend Sangohan ? demanda son père en fronçant les sourcils.

-Je viens de prévenir le prince que… Une femme du harem a engagé un mercenaire hier afin de rejoindre la Terre et détruire vos familles…

Végéta et Sangoku blanchirent aussitôt. Rasana fronça les sourcils.

-Chichi… Non… fit Sangoku. Il faut rentrer ! Végéta !

Le nouveau roi était perdu dans ses pensées, le regard fixe, sans réaction.

Bulma… C’est impossible… On ne peut pas être séparé… Pas maintenant… Pas alors que tout allait bien, que le danger qu’était mon père est écarté… Bulma… Tu ne peux pas mourir alors que je suis à l’autre bout de l’univers… Que je ne peux rien pour toi… Quel imbécile je suis ! Je n’aurais jamais du partir, la laisser seule ! Qu’importe un peuple entier quand ma femme est en danger !

-VÉGÉTA !!!!!! hurla Sangoku.

Le roi émergea enfin de ses pensées.

-… Ramassez vite tout ce qui vous appartient. Berdock, allez chercher les deux techniciens ! Ratsu, aller prévenir les enfants que nous partons, mais ne leur dites pas pourquoi ! Inutile de les effrayer !

Bientôt, le palais entier était en effervescence. Les souverains repartaient, déjà, alors qu’ils venaient d’arriver. En moins de deux heures, tous étaient prêt à partir. Végéta regarda son peuple une dernière fois, alors que toute sa famille entrait dans le vaisseau.

-Durant le trajet, les techniciens commenceront à construire la machine permettant de communiquer. Dès sa création, l’un des scientifiques reviendra. . En attendant, Berdock est en charge de l’administration du royaume. Il a toute ma confiance. Gens de Vegetasai ! Nous reviendrons bientôt parmis vous. Ceci n’est qu’un au revoir, non pas un adieu.

Sous les « Bons voyages ! » du peuple, Végéta monta a bord du vaisseau. Rasana débuta la manœuvre de décollage, et le jeune roi regarda sa planète s’éloigner, devenir plus petite. Lorsqu’elle ne fut plus visible, il regarda dans l’autre direction, celle vers laquelle il faisait chemin.

Bulma… Mon amour… Tiens bon… J’arrive…

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